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NO KILL

Fidèle adepte du No-Kill puisque je le pratique à 99%, je n'en demeure pas moins prudent à l'égard des partisans du No-Kill intégral. Non que le No-Kill ne soit pas un idéal en soit, mais cette attitude pourtant si respectable peut être, bien des fois, source de conflit au bord de l'eau.
Toute forme de gestion raisonnée du patrimoine piscicole est la seule garantie de la pérénité de celui-ci. Aussi, même si le No-Kill intégral reste un idéal tout à fait respectable, je pense qu'il est beaucoup plus sage de passer par une étape transitoire, de gestion rigoureuse, d'éducation presque, en augmentant progressivement taille limite de capture et la restriction des captures journalières voir annuelles.

Nombre d'APPMA et de parcours responsables se sont engagés dans cette voie, il nous reste à les soutenir.
(C.G.mai2000)

Et vous, qu'en pensez vous ?

QUEL GACHIS !

Et bien voici mon premier coup de gueule, promis je n'en pousserai pas trop.
Né au Mans, dans la Sarthe, j'ai découvert les joies de la pêche et de la chasse, dès mon plus jeune âge, aux côtés de mon père.Non, je ne suis pas en train de vous réciter du Pagnol !!!
A cette époque, il y a 15 ans en gros, nos parcours de prédilection s'appellaient "Alpes Mancelles" (bien prétentieux, me direz vous!), Sarthe, Orthe, Vaudelle, Merdereau, Ornette... Toute une toile de petits cours d'eau sur lesquels nous passions tous nos week-ends, et bien plus encore.
J'ai connu ainsi mes premières truites au vairon mort, et fait découvrir les joies de cette pêche à quelques amis citadins aux yeux émerveillés. J'y ai surtout pris mes premières truites... à la mouche. Ah, j'oubliais, je me suis surtout rendu compte à quel point mon père pouvait être patient !
Aujourd'hui, quelques années plus tard, je voudrais remercier les APPMA locales, leurs membres, leurs dirigeants, tous aussi inconscients et irresponsables face à la manne financière et électorale que représentait l'explosion de la pêche à la truite. Au moment où je vous écris, un des derniers ruisseaux pépinières qui servait à soutenir la population de truites autoctones vient d'être laissé à l'abandon : "pas assez rentable". En tout cas sûrement beaucoup moins rentable que les camions de truites surdensitaires déversées chaque vendredi.
La population de truites sauvages se porte au plus mal, et la pêche de dame fario aujourd'hui c'est 70 voitures au bord d'un malheureux ruisseau, et des compte à rebours dans la tête des pêcheurs qui sont capables à tout moment de vous dire combien il en reste, au juste, des truites.

Sans commentaire...

(C.G.mai2000)

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